Si le trajet est court, que vous devez par exemple le déposer chez votre voisine d’à côté, transportez tout simplement la cage si bien sûr elle est portable et petite. Vérifiez au préalable les sécurités de la porte, car une mauvaise manipulation pourrait l’ouvrir.
Par contre si vous devez prendre le train ou l’avion, vous allez devoir vous équiper de matériel adéquat, mais aussi des autorisations de voyage pour votre rongeur. Les compagnies aériennes n’acceptent pas toutes les rongeurs, et si elles acceptent ce sera sous réserve de fournir les certificats de santé et autres documents prouvant que votre animal est sain. Sachez qu'ils voyageront automatiquement en soute dans le cas des avions et la cage devra respecter les règles en vigueur. Les rongeurs étant strictement interdits en cabine selon une loi internationale relative au transport aérien. Imaginez un seul instant les dégâts occasionnés si un rat s'échappait dans l'avion ! Sans compter l’aversion de bon nombre de personnes pour ces petites bêtes ! Ne tentez pas de braver la loi et de l’introduire tout de même en pensant le camoufler ! Il vous en coûterait très cher !
Renseignez-vous également sur les autorisations requises dans le pays de destination. Certains les refusent tout bonnement. Lorsqu’ils sont autorisés, les furets par exemple, doivent être munis d’une puce électronique. Listez donc bien tous les documents et démarches avant le voyage.
Pour un transport en voiture ou en train, vous trouverez chez les spécialistes des cages de transport adaptées à la taille de votre rat, de votre lapin, de votre furet ou de votre chinchilla, qui l’aideront au mieux à traverser cette épreuve en minimisant les risques. Il ne se blessera pas et se sentira à l’abri. Elles possèdent des aérations et une trappe à ouverture plus ou moins grande pour les y introduire. Si vous le pouvez, mettez-le en situation plusieurs jours avant le grand départ. Laissez le visiter cet espace, qu’il marque son territoire, renifle et comprenne qu’il n’est pas en danger. Il sera moins réfractaire à y pénétrer le jour J.
Si vous êtes sûr que la cage ne va pas être trimballée de droite à gauche avec brusquerie, ajoutez-lui un peu d’eau, de quoi manger et un linge dans le fond pour éviter qu’il ne glisse trop. Si vous le confiez à un tiers, veillez à ce qu’il s’agisse d’une personne de confiance. Pas question que votre souris blanche ne s’échappe dans le TGV et que le Paris-Bordeaux ne se termine en pugilat ; cela pourrait vous coûter une belle amende !
Un transport quel qu'il soit est source de stress pour votre animal. Des bruits qui ne lui sont pas familiers, des turbulences, des odeurs et un environnement qui peuvent lui paraître très hostiles. Évitez donc de le bouger tous les quatre matins. Et si vous voyagez souvent, repensez peut-être le bien fondé d'en adopter un. Dites-vous qu'il n'est pas forcément fait pour l'aventure !